
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, un investissement annuel de 35 milliards de dollars est nécessaire pour atteindre l’Objectif de Développement Durable n°7, représentant seulement 2% des investissements réalisés en 2019 dans la production d’énergie. Cette tendance souligne l'importance de l'internationalisation des entreprises françaises dans le domaine de l'accès à l'énergie, contribuant à réduire le déficit commercial en biens de la France. Avec une offre française présentée dans le document du savoir-faire Made in France, les outils de financement et de garantie à l'export, tels que le FASEP, jouent un rôle crucial dans la différenciation sur la scène internationale, agissant comme des leviers pour l'industrie nationale.
Dans une démarche de réindustrialisation des filières françaises à l'international, les clubs exports Transition Énergétique visent à promouvoir le savoir-faire français auprès des donneurs d'ordres et des pouvoirs publics locaux, tandis que le Comité Stratégique de Filière des Nouveaux Systèmes Energétiques encourage une approche collaborative à l'export entre les entreprises françaises. Le FASEP, en répondant à ces objectifs, constitue un outil essentiel d'implantation et de référencement dans de nouveaux pays, favorisant également l'accès aux bailleurs bilatéraux et multilatéraux.
Le lancement d'un nouvel appel à candidatures FASEP pour des solutions innovantes et durables pour l'autonomie énergétique est bien accueilli par les membres du GT National sur l'accès à l'énergie. Ils demandent la réplication des appels à projets précédents, soulignant l'importance d'associer la réflexion sur le FASEP à d'autres outils financiers pour accompagner efficacement le déploiement et garantir son succès.