
Fin 2019, la France, par le biais de son parlement, a pris l'engagement de supprimer les outils de soutien à l'exportation pour les technologies les plus carbonées. Une première étape a été franchie en abolissant les garanties et financements pour les projets d'exploration et d'extraction de charbon ainsi que pour les projets d'exploitation d'hydrocarbures par fracturation hydraulique. Un rapport analysant l'impact économique d'une extension de cette abrogation aux autres secteurs fossiles (gaz et pétrole) a été soumis au parlement à l'automne 2020.
En parallèle, les institutions impliquées dans la gestion de ces outils, telles que Bpifrance, la Direction Générale du Trésor et certains parlementaires, ont entamé une réflexion sur l'adaptation des instruments d'exportation français liés aux énergies renouvelables et à l'accès à l'énergie. Le Plan France Relance et les initiatives du CSF Nouveaux Systèmes énergétiques visent également à développer une industrie nationale dans des secteurs stratégiques, notamment les énergies renouvelables.
En réponse à ces enjeux, l'ADEME et le SER, en collaboration avec d'autres partenaires, ont recensé les sous-traitants français dans les filières énergétiques les plus développées à l'international. Ce recensement vise à présenter l'offre française existante et à fournir des indications pour orienter les développeurs de projets dans leur réflexion pour maximiser le taux de part française. Ce document comprend une méthodologie d'étude, des exemples concrets et un recueil de fiches détaillées de sous-traitants.
Pour en savoir plus :
Mieux exporter ensemble : l'industrie française des énergies renouvelables - La librairie ADEME