Les prévisions pour la période 2023-2024 indiquent que le flux de trésorerie disponible et la part gouvernementale en Afrique devraient rester relativement stables après une forte baisse entre 2022 et 2023. Cette stabilité est attribuée à des prix des matières premières stables et à un profil d'investissement globalement constant sur le continent, avec une génération de flux de trésorerie libre similaire entre 2023 et 2024, principalement dirigée par les compagnies pétrolières nationales (NOCs) et les grandes compagnies pétrolières internationales.
Concernant la production mondiale de pétrole et de condensats en 2024, on prévoit une légère augmentation par rapport à 2023, principalement due au Moyen-Orient et aux Amériques. Les principaux moteurs de la demande au cours des 18 prochains mois devraient être les secteurs du transport routier et de la pétrochimie. Malgré une offre mondiale de gaz principalement tirée par l'Amérique du Nord, le Moyen-Orient, l'Asie et la Russie, la demande de gaz naturel et de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre des champs actuellement exploités, avec une dépendance importante sur les nouveaux projets et les découvertes non développées.
L'évolution de l'industrie pétrolière et gazière en Afrique est influencée par divers facteurs, notamment la production, les investissements, les dépenses d'exploration, les émissions et l'accès à l'électricité. L'accent mis sur les énergies renouvelables, notamment le solaire, l'éolien terrestre et l'hydrogène, indique une tendance croissante vers une transition énergétique durable dans la région, avec des pays comme l'Égypte, le Maroc, la Mauritanie et l'Afrique du Sud en tant que moteurs majeurs de la capacité renouvelable.