Le texte traite des implications environnementales et économiques de l'utilisation de bus à pile à combustible (BPC) par rapport aux bus électriques à batterie (BEB), en mettant particulièrement l'accent sur la réduction des émissions, les coûts externes et le coût total de possession. Il note que les BPC fonctionnant à l'hydrogène issu de l'énergie éolienne peuvent réduire significativement le potentiel de réchauffement global jusqu'à 82 %, mais la réduction globale des émissions de gaz à effet de serre reste limitée en raison du remplacement à petite échelle des bus diesel par des BPC. L'étude souligne que la production d'hydrogène par électrolyse utilisant l'énergie éolienne génère les coûts externes les plus bas, avec une réduction potentielle de 84 % lorsque l'ensemble de la flotte passe aux BPC.
De plus, la comparaison entre les BPC et les BEB met en évidence l'importance de prendre en compte des facteurs tels que les pertes de conversion d'énergie et les exigences en matière d'infrastructure. Bien que les BEB présentent actuellement un coût total de possession plus faible, les BPC offrent des avantages tels qu'une plus grande autonomie et un déploiement flexible sur de longues routes sans besoin de recharge fréquente. Cependant, des défis persistent concernant les pertes d'efficacité dans la production d'hydrogène et les coûts initiaux plus élevés associés aux BPC.
En fin de compte, la décision entre les BPC et les BEB dépend de divers facteurs, notamment les caractéristiques des itinéraires, la disponibilité de l'infrastructure et les considérations globales de coût. Bien que les BEB puissent présenter des avantages en termes de coût total de possession actuel, les BPC pourraient s'avérer plus avantageux pour desservir des routes longues et exigeantes en raison de leur plus grande autonomie et de leur flexibilité opérationnelle.
Pour en savoir plus :
Deliverables_JIVE D3.22_ JIVE2 D3.6_D4.3_final.pdf (fuelcellbuses.eu)